Salut les zamis,
Nous voilà à Amsterdam pour un week-end découverte.
Arnaud doit y passer 2 nuits pour un colloque qui termine le vendredi après-midi. Ça n’aurait pas été mon choix n°1 des capitales européennes à visiter mais si l’occasion se présente…
Le trajet Paris-Amsterdam est train prend à peine plus de 3h de la gare du Nord.
Il fait un temps splendide quand j’arrive à la gare d’Amsterdam, en plein centre-ville. Genre grand soleil et 20°C fin mars, ce n’était pas gagné d’avance mais ce temps ne nous lâchera pas de tout le week-end. L’hôtel est à quelques stations de tram mais compte tenu de ce temps inattendu, je quitte la gare à pieds. Ça me permet aussi de découvrir un peu la ville. L’hôtel est dans la vieille ville, celle des canaux et des ruelles étroites, celle qu’on recherche quand on est touriste.
La ville est très étendue, la vieille ville est finalement un tout petit quartier qui se découvre en effet à pieds. Nos guides touristiques (bah oui, toujours eux…) nous conseillent de ne pas venir à Amsterdam en voiture (ça tombe bien) et de louer des vélos (on verra), c’est le plus pratique.
Arnaud me rejoint plutôt tôt, ça tombe bien, j’ai acheté des billets coupe-files (depuis des semaines !) pour le musée Van Gogh, ouvert en nocturne jusqu’à 22h les vendredis. Le musée se transforme en musée-bar avec cocktails, musique et lumière. Certains visiteurs râlent à cause du bruit. Nous on trouve ça plutôt sympa, on sort un vendredi soir, on se sent jeunes.
Nous avons l’impression que tous les tableaux de Van Gogh sont ici tellement ils sont nombreux. Nous cherchons les fameux « Tournesols » (bah oui !), que nous finissons par trouver… remplacés par un poster, l’original a été prêté à un musée de Londres pour une expo temporaire (Damned ! Mais nous serons à Londres le week-end prochain, nous nous armons de patience).
Après le musée, nous allons dîner dans un resto du quartier des musées (le musée Van Gogh et le Rijksmuseum sont voisins). Le quartier est tout mignon, ambiance tout joli tout propre avec de petites maisons accolées, des arbres, de petites boutiques design, de petites rues toutes tranquilles. Comme d’habitude, je me dis que c’est là que je veux vivre pour le reste de ma vie et dès maintenant.
Au resto, le service est très sympa, détendu, bref, on n’est pas dans l’ambiance stressée parisienne aux heures de pointe du début de week-end. Le temps n’est à priori pas un problème. La déco est élégante et zen, un peu nature, un peu épurée, un peu on lâche prise. La réputation de la gastronomie du pays n’est pas la plus pointue mais on dîne très bien.
Le lendemain matin, nous partons à l’assaut du quartier de l’hôtel, du marché aux fleurs, des canaux par perte de vue.
Vous voyez les fromages?
Tout est super mignon, des ponts aux vélos sur les ponts, des petites maisons en briques rouges aux rues pavées. Nous nous promenons, nous nous perdons, nous marchons, nous prenons le tram. Indéniablement, l’odeur de substances illicites en France mais pas ici envahit les rues et les cafés. Indéniablement…
Après notre dîner, passage « obligé » par le quartier rouge, dont la réputation n’est plus à faire. C’est la partie glauque de la ville : glauque pas pour le quartier mais pour l’ambiance. Sous les lumières rouges, il y en a pour tous les goûts mais du meilleur... Beaucoup de promeneurs curieux comme nous ; essentiellement, c’est l’impression que j’en ai à cette heure de la soirée en tout cas…
On peut sincèrement s’en passer, de ce passage « obligé ». Il fait partie de la réputation de la ville, c’est vrai. Il ne faut pas le résumer à la ville, c’est vrai aussi.
Le dimanche matin est dédié au Rijksmuseum. J’ai des billets coupe-files (on est organisée ou on ne l’est pas…) qui nous permettent de ne pas patienter devant le grand bâtiment couleur bordeaux.
Il n’y a pas tant de monde, le musée ouvre à peine. Il y a bien des groupes d’asiatiques avec leur guide, comme partout. Nous cherchons les tableaux incontournables, « La Laitière » et « La Ronde de Nuit », entre autres.
Le musée est immense et Arnaud comme moi, dans ces cas-là, en a plein les pattes au bout d’une heure.
Nous décidons d’aller dans le quartier du Jordaan (on vous le conseille chaudement) pour se balader et bruncher. Là encore, tout est super mignon, toujours et encore les canaux, les maisons étroites et hautes, les fleurs, les arbres, les petites boutiques bio-écolo-brancho-bobo. Comme d’habitude, je me dis que c’est là que je veux vivre pour le reste de ma vie et dès maintenant (j’ai déjà écrit ça moi…).
Après avoir dégusté une soupe bio-écolo-brancho-bobo elle aussi, nous nous perdons un peu. La maison d’Anne Frank est bien là mais une file d’attente de qqs dizaines de mètres nous décourage. Dommage… Notre guide nous apprend que des coupe-files sont dispo pour l’éviter (on n’est pas organisée finalement ?). A vrai dire, j’avais hésité à en prendre, et puis je m’étais dit que j’avais déjà assez pleuré dans le mémorial des enfants de Yad Vashem à Jérusalem.
Notre train de retour est en fin d’après-midi. Dans 3h à peine, nous serons à Paris.
Alors, Amsterdam ? En effet, au départ, pas mon choix n°1 des capitales européennes à visiter mais la ville vaut indéniablement le détour. A 3h de Paris, c’est un vrai dépaysement nature (oui, ok, c’est une grande ville mais quand même, calme alors plutôt que nature) et culturel avec deux musées majeurs (musée Van Gogh et Rijskmuseum). On sait tous bien qu’Amsterdam n’est pas connue grâce ses musées mais pour d’autres choses. Ok, ça fait partie de la ville mais il n’y a vraiment pas que ça.
Côté pratique, la ville est très étendue mais les visites se font principalement dans la vieille ville et dans le quartier des musées. A vélo, ce doit être le mieux (on n’a pas testé). A pieds, c’est quand même grand. En tram, c’est moins fatiguant. C’est pourquoi je vous conseille de vous trouver un hôtel à 2 pas d’une station de tram bien desservie, pas forcément au super cœur de la vieille ville (où les hôtels sont les plus chers).
Bizzzz à tous et à très bientôt dans une autre capitale européenne (Londres le week-end prochain).
A&A
