lundi 4 novembre 2013

London City: a british week-end

Good evening Friends !

Nous voilà à Londres pour my very first english week-end. Comme prévu, je suis arrivée en Eurostar à la gare de St Pancras. Arnaud me rejoint en avion dans la soirée, son billet Luxembourg-Londres en avion lui coûte moins cher que mon Paris–Londres en Eurostar… Vas comprendre !

Après analyse minutieuse du plan du métro londonien (téléchargé gratuitement sur internet, merci internet), il me sera super facile de rejoindre notre hôtel en… bus. J’ai acheté la fameuse Oyster Card au wagon restaurant. On peut la payer soit en € soit en £, super pratique d’autant plus que la file d’attente devant les distributeurs automatiques de tickets de métro à St Pancras fait qqs dizaines de mètres…
L’arrêt de mon bus est juste devant la gare, en plein centre de Londres, et l’arrêt de notre hôtel, dans le quartier du Tate Modern Gallery, à seulement quelques stations. Le plus du bus, bah évidemment, c’est qu’on peut aussi découvrir la ville. Mais mon objectif du moment : larguer ma grosse valise à l’hôtel et trouver un magasin Boots. Ma liste de courses longue comme le bras et moi attendons cet évènement depuis des mois.
J’ai quand même réussi à nous négocier un surclassement à l’hôtel (non, la personne de l’accueil ne parlait PAS français !). Je lui ai également demandé où était le Boots le plus proche (d’où mes efforts pour lui parler anglais). Mon sac à dos à fleurs vide et moi quittons très rapidement le confortable hôtel à la recherche de Boots, dans le quartier de Waterloo Station. Je marche longtemps, autour de la grande gare, devant, à côté, derrière. Pas l’ombre d’un Boots… Il y a bien un BookShop, là je me demande si la personne à l’accueil a bien compris ma demande… Mon anglais serait-il un peu limite ?
Je profite quand même un peu du quartier, London Eye (oui, j’ai marché jusque-là), l’ambiance des pubs en ce soir d’Halloween, un jeudi en plus, le soir de sortie avec les collègues. Il fait en plus super doux, qui a dit qu’il fait toujours mauvais temps en Angleterre ? Arnaud me demande par SMS si j’ai amené un adaptateur pour les prises anglaises. Bah non. J’en achète un à la 1ère épicerie sur mon chemin, tenue par des Indiens (Namasté !), comme souvent, au moins dans ce quartier. Je retourne à l’hôtel, sac à dos à fleurs vide ou presque. Bah oui, on n’est pas vraiment en hyper centre : Picadilly Circus et Oxford Street sont un peu loin et Arnaud arrive bientôt.
Nous décidons de dîner dans le quartier de l’hôtel pour pouvoir nous coucher tôt, pour pouvoir nous lever tôt, pour pouvoir profiter de la ville pleinement le lendemain. Nous nous promenons à la recherche d’un pub bien british et découvrons qqs boutiques dont des pâtisseries qui ont jouées la carte Halloween à fond, nous croisons aussi qqs groupes d’enfants déguisés en fantômes, sorcières et autres morts-vivants.

 

 



Nous tombons sur un pub à l’ambiance recherchée, bien bondé, bien bruyant, tout ce que j’aime (il est dans le Lonely Planet, bah oui, nous ne sortons JAMAIS sans notre guide touristique ! On a le Routard de Paris, c’est dire…).
On nous installe à une table que nous partageons avec 2 autochtones au look anglais sage. Compte tenu de leurs discussions, elles sont collègues (bah oui je comprends les Anglaises ; bah oui j’ai entendu – et non écouté – leur conversation). On voulait l’ambiance, bah on y est ! Qqs décibels plus tard et une première note en £ (chère, va falloir s’y faire), nous nous couchons.

Nous passons notre séjour entre la Tate Modern, le British Museum, le Portrait Museum. C’est qu’ici, les musées sont gratuits. Ça change quand même le budget du week-end (à Paris c’est quand même au moins 12€/pers/musée). 

Ok, nous passons aussi notre séjour dans tous les Boots et les Drugstores de la ville, à la recherche des produits de ma liste (Soap&Glory, MaxFactor, Revlon, Barry M. No7, …). Comme je voyage en train, pas de contraintes de poids de bagage, y a des avantages !

Nous nous promenons dans le quartier de Picadilly Circus, d’Oxford Street (nous ne sommes pas les seuls…), de Covent Garden so romantic et de Big Ben of course.






Après la visite du magasin Liberty (à ne pas manquer, un véritable musée au croisement de Regent Street et Oxfort Street), nous sommes allés prendre le Afternoon Tea à l’étage. Entre les mini sandwichs à l’œuf, ceux au concombre et les scones with cream, tout y était parfait.
Nous n’échappons pas à la relève de la garde devant  Buckingham Palace au son d’Abba (oui oui, le groupe vintage), après quand même plus d’une heure d’attente au milieu d’une foule dense.







Nous décidons ensuite d’aller chez Harrod’s (qui fait aussi partie de ma shopping list), summum du bon goût et de l’élégance (ou pas) avec ce magistral escalator égyptien, qui cache la fameuse statue de Diana et Dodi, ainsi que leurs flûtes à Champagne, seuls témoins de leurs derniers instants parisiens. Là, on sort les mouchoirs, of course.




Une diva nous chante de l’opéra en live sur l’un des balcons intérieurs de l’escalator doré. On frôle le malaise du too much. En même temps, qui nous a dit que ce pays avait la palme du chic…








Londres est une ville où l’on marche beaucoup. Déjà, les transports sont chers, genre 4£ par trajet en métro ou en bus (mais avec ma carte huître, les trajets sont plafonnés à 9£ et qqs pennies par jour) donc si t’as 2 stations à faire, tu prends tes pieds. Et puis la ville est très grande.

Erreur stratégique, les billets de train étant trop chers pour un retour à Paris le dimanche soir, nous passons la nuit du dimanche à Londres, avec l’Eurostar à genre 7h du mat le lendemain (arrivée conseillée 1h avant le départ du train parce qu’il faut passer et la sécurité et la douane). En effet : erreur, parce que les hôtels à Londres sont tellement chers, que n’importe quel billet de train sera moins cher qu’une nuit supplémentaire sur place. Ca, faut le savoir avant de réserver les billets de train retour – non échangeables et non remboursables. On dit merci qui ? Merci Eurostar ! Au moins maintenant, vous serez prévenus…

Bon, bah Londres, indéniablement, J’A-DORE ! Dès le retour à Paris, je regarde les prix des billets de train pour y retourner un peu avant Noël ou juste après : NO WAY ! Les prix sont dingues. En même temps, ce sont les dates les plus demandées pendant le shopping de Noël et les soldes qui démarrent dès le 26 décembre à Londres.

Notre pote Nico, un globe-trotteur beaucoup plus courageux que nous, nous donne ce bon plan à notre retour: il réserve toujours son hôtel à côté de St Pancras pour pouvoir larguer rapidos son bagage en arrivant et aussi le récupérer en dernière minute avant de monter dans le train du retour. Bah il a bien raison ce Nico. La prochaine fois, on fait dodo à St Pancras (le quartier, pas la gare).

Bizzzzz à tous and see you soon pour de nouvelles aventures européennes (ou pas).

A&A